Enchantée,
moi c'est Alice
Le fil d'Ariane qui m'a mené jusqu'à vous aujourd'hui...
EN 2008 : les "premiers jours du reste de ma vie". Je fais des choix décisifs qui feront dériver mon chemin de vie du parcours tracé et sécurisant qui aurait pu être le mien. Je commence à naviguer à contre-courant. Entendez par là : de qu'on attend de moi, mais aussi...de ce que j’ai connu jusqu’à présent ! Je souffre d’un mental puissant, contrôlant, qui me coupe de mes sensations et de mes émotions. Je me sens comme une guerrière fatiguée qui voudrait bien déposer son armure, trop lourde. Je pars donc en voyage à la recherche de moi-même et je choisis de naviguer en direction des arts.
DE 2008 À 2016 : j’aborde tout d’abord les rives du théâtre où j’ai le désir de pouvoir exprimer les émotions d’autres que moi, au travers des mots d'auteurices. Une catharsis personnelle qui me confronte. Comment puis-je exprimer une émotion de laquelle je (me) suis coupée ? Une émotion que j'ai peut-être même peur de ressentir ?
Je touche du doigt aussi, de manière très concrète puisque mon corps est devenu mon outil, la déconnexion que je peux ressentir dans la relation que j'entretiens avec lui. Je me sens maladroite, rigide. J'ai l'impression d'être le pantin de ma pensée, trop pudique pour oser m'exprimer. Je dirige, je contrôle...parce que j'ai peur de l'inconnu qui pourrait se présenter si je lâchais prise, si je me laissais aller.
Alors, je continue mon exploration vers la danse. J’apprends, comme une langue étrangère, le vocabulaire de mon corps. Je balbutie. J'ai la chance extraordinaire d'intégrer les cours de Nadia Vadori-Gauthier (danseuse, chorégraphe et exploratrice du corps somatique).
Je me mue en chercheuse. Assidue, curieuse, et toujours en quête du vivant qui, je le sais, vibre en moi, je m’approche des arts plastiques. Au travers de la matière (argile, peinture, collages et puis ensuite la photographie et la vidéo) j’exprime mes limites, j’essaye de retisser le lien, fil à fil, à ce qui me manque. Mon corps devient matière : la performance vient finalement mêler tous les arts que j’ai touché, me permettant d'utiliser mon corps pour servir de médiateur à mon propos.
De Lyon, à Paris, à Toulouse, à Bourges, à Dublin,
compagnie de théâtre, conservatoires, Beaux-Arts,
je vais où le vent mène mon navire, tenant toujours le cap, parfois imperceptible depuis la rive, de devenir artiste de ma vie et de me sentir vivante.
Durant ces années, que ce soit dans le collectif ou dans l’individuel, la pudeur emprisonnante avec laquelle j’avais grandi — la pudeur d’être un corps ! — fond peu à peu. Je deviens même modèle vivant. Et non seulement ce premier pas vers la nudité est extrêmement libérateur mais je suis aussi nourrie par ces facettes de moi, précises, naïves, abstraites…qui me sont renvoyées. Toutes subjectives. Toutes touchantes.
EN 2016 : je commence à éprouver le besoin de construire. Je me tourne vers l’art thérapie, alliant à la fois les arts devenus des ressources pour moi, ainsi que la dimension du processus thérapeutique qu’offre l’art en général dont j’ai moi-même fait l’expérience. Je m'initie alors aux pratiques thérapeutiques liée au conte, à la danse, au travail de la terre, au jeu avec la marionnette, à l'expression de soi au travers de la peinture, de l’écriture, de la musique à l’IRFAT (Avignon).
En même temps, je débute un travail de reconquête de mon histoire et de ma personne. Je rencontre une thérapeute psycho-corporel qui va apporter à mes explorations une sensibilité à laquelle je n’avais pas encore eu accès.
Tout ce parcours, avec son accompagnement, me permet de me reconnecter à mon féminin et c'est transformateur !
EN 2017 : je fais mes premiers pas en tant que masseuse. C'était un hasard, de ceux que la vie nous offre... C’est tout de suite une révélation ! Depuis le début et jusqu'à aujourd'hui, le massage est pour moi une oeuvre d’art éphémère qui se crée à deux ! Un peu comme une danse ! Je le vis comme un contact avec la matière : celle du corps, des émotions, ! Je suis dans mon élément !
Chercheuse un jour, chercheuse toujours. Je me forme auprès de différentes personnes à différentes pratiques dont le massage traditionnel avec l’excellent Philippe Ferrer (Meilleures Mains de France). Je me plonge dans le chemin d’Évolution par le Toucher (toucher du corps physique, toucher du corps émotionnel, toucher du corps énergétique) de Marie Josephe Dreyer (thérapeute psycho-corporel et énergéticienne).
Je décide aussi d’apprivoiser le toucher depuis une position de "recevoir". Me faire masser devient un rituel que j’essaye de renouveler de manière aussi régulière que possible. Au début, beaucoup dans mon mental, je ressens de la frustration à ne pas réussir à déconnecter. Et puis, peu à peu, je réussis à me déposer entièrement, faire confiance et habiter mon corps pour recevoir toute la beauté, la puissance et l’émotion du toucher.
EN 2018 : je participe à une retraite de Danse des 5 Rythmes avec la formidable Gigi Amazonia (facilitatrice australienne aux multiples facettes). Nous sommes 10 femmes à nous retrouver dans les hauteurs sauvages des Alpes pour danser, créer, discuter. Au cours de cette bulle hors du quotidien, je me rends compte, non seulement que cela fait un bien fou de se reconnecter ainsi à sa/la nature mais aussi que ce n’est pas ainsi qu’il nous est proposé de vivre le lien entre femmes dans notre société. Transcendée par cette expérience et par le désir de redonner vie à cette sororité guérisseuse, j'organise dès mon retour - c'est encore rare à ce moment là - des cercles de femmes sur Lyon. Tout d'abord avec une amie, puis seule, j'ouvre des espaces de lien et de partage pour se ressourcer, apprendre à s'écouter - soi et l'autre - se nourrir mutuellement.
EN 2018 (aussi) : je rencontre Hajira (initiatrice tantrique) et son premier soin me bouleverse. C’est un tournant. Je découvre ce que c'est d'être touchée dans son intimité avec douceur. Ce massage sera le début d’une nouvelle conscience, plus souveraine, de la façon dont je souhaite que mon corps soit approché…par moi, par l’autre… Mon lien à l’intime se transforme.
DE 2020 à 2021 : je participe aux programmes de Rubina Luna (initiatrice à l'intimité sacrée) dont j’apprécie beaucoup la pratique ancrée dans le corps, le ressenti, les émotions. Beaucoup de profondeurs sont sondées, aussi bien collectivement qu'individuellement, sur la manière dont nous pouvons apprendre de nos corps. J'enrichis mon quotidien de rituels pour me retrouver. Je joues à explorer l’infinité des parts qui me composent. J'apprends à m’offrir le temps de ressentir. J'aborde aussi ce qui m'en empêche. C’est extrêmement riche !
Au contact de Rubina, je ressens aussi le désir grandissant de prendre ma place dans le royaume de la sensualité. Tout comme elle, j'aimerais oser porter et partager ma parole, mes enseignements : toute la sagesse du corps acquise sur le chemin, toujours vivante et curieuse. Et en faisant cela, nourrir l’autre et le monde. Pourtant, à cet instant, je sens qu'il me manque quelque(s) chose(s). Est-ce le courage ? Ou bien l’ancrage ? Est-ce un certain détachement de ce que l’on pourrait penser de moi ? Peut-être un peu de tout ça.
Donner du temps au temps.
L’ouvrage se tisse dans l’invisible…
C’est finalement en 2023 que la bascule se fait !
Là, c’est prêt.
Là, c’est bien ancré.
Là, c’est maintenant.
Et tout naturellement, Hédoné est née…
L'interview d'Alice
CHÈRE ALICE, POURRAIS-TU TE PRÉSENTER EN QUELQUES MOTS ?
Je suis Alice, à l'orée de l'histoire pour enfants et du conte qui parlera aux adultes... Je suis faite de volutes et de méandres... Parfois mes émotions me submergent, mais elles me transportent aussi. Parfois, je me sens si petite et impuissante. Parfois, le monde que l'on me propose me contraint à me plier. Je ne cours plus après le lapin blanc, mais je continue d'être l'héroïne de mon aventure. Maintenant, c'est moi qui l'écris...
QUELLE RELATION ENTRETIENS-TU AVEC TON CORPS ? COMMENT A-T'ELLE ÉVOLUÉ ?
Et bien pour commencer mon rapport au corps n'a pas été facile. J'ai fait mes bagages et je me suis réfugiée dans ma tête. C'est là que j'ai vécu durant de nombreuses années.
Et puis un jour, j'ai commencé à me sentir à l'étroit. Alors j'ai envoyé des éclaireurs, des éclaireuses. Sur toutes les parties désertées, la nuit était tombée... Ils ont rappelé le soleil de leur présence, reconstruit les villages abandonnés, ré-irriguer les cultures.
Peu à peu, mon corps est redevenu habitable.
Il me reste encore des territoires non explorés, d'autres encore trop sombres pour oser m'y aventurer, ou tout simplement inconnus.
Mais aujourd'hui, ma tête et mon corps forment de nouveau un tout, et rayonnent en coeur de présence et confiance !
QUELLE EST TA DÉFINITION DE LA SENSUALITÉ ? CELLE DE L'ÉROTISME ?
EN QUOI L'UNE ET L'AUTRE RÉSONNENT-T'ELLES POUR TOI ?
Pour moi la sensualité est un rapport primordial au corps et à soi. La peau est le plus grand organe de notre corps. Nourrisson, le toucher est le premier sens avec lequel nous découvrons le monde, et blottis au creux des bras de nos proches, nous nous sentons sécurisés, réchauffés. Par la suite, chaque année passant, nous devenons un être à part entière. Et nous gardons en nous ce souvenir. Si nous ne l’avons malheureusement pas connu, nous le cherchons intuitivement dans notre monde d’adulte. Nous savons que ça existe. Nous en avons besoin : la sensualité est une ressource, une porte qui nous ouvre au vivant qui nous entoure et qui nous touche…
J’aime allier ma définition de la sensualité à celle de la sensorialité parce qu’elle exprime aussi le lien de la sensualité avec les sens. Le plaisir est partout, la sensualité aussi : dans un rayon de soleil qui nous chauffe la peau, dans un brise légère qui nous caresse, dans le chant des oiseaux, un repas qui régale nos papilles, une musique qui nous émeut, impulse un mouvement en nous, une odeur qui nous transporte…
Elle est là dans notre relation à nous-même :
Comment je me regarde - est-ce que je me vois ? - ,
comment je m’écoute - est-ce que je m'entends ? - ,
comment je me touche - est-ce que j'approche mon corps avec douceur, tendresse et amour ? est-ce que je prends ce temps ? ou est-ce que j'attends de l'autre qu'il.elle le fasse "pour moi" ?, est-ce que je peux être touché.e par qui je suis ? ce que j'ai vécu ? ce que je vis ?
comment je me sens... ?
Et bien sûr, dans notre relation à l’autre.
S’ouvrir à la sensualité est une pratique quotidienne, un apprentissage, parfois un chemin de (re)construction.
Quant à l’érotisme, c’est pour moi un jeu. Celui de la suggestion, de la séduction. C’est une manière de s’apprivoiser soi-même. Une façon de se libérer aussi, des injonctions sur ce qui est beau et ce qui ne l’est pas ; ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas et les rôles dans lesquels on peut se sentir enfermé.e. C’est un jeu qui invite à se mettre en mouvement, exprimer sa créativité, se connecter à ses sensations et se sentir vivant.e. On peut choisir de le partager avec l’autre ou non. Dans tous les cas, l’érotisme provoque…des émotions !
En quoi cela résonne pour moi ? Quand on s'éveille à la sensualité et à l'érotisme, on commence à percevoir le monde avec notre corps entier et non plus simplement notre mental. On commence à vivre, pleinement.
COMMENT ES-TU ARRIVÉE AU MASSAGE NATURISTE ? ES-TU À L'AISE AVEC TA NUDITÉ ? L'AS-TU TOUJOURS ÉTÉ ? SELON TOI, QU'EST-CE QUE LA NUDITÉ APPORTE AU MASSAGE ?
C'est la curiosité qui m'a menée au massage naturiste. Quand l'occasion s'est présentée, j'ai voulu essayer. À l'écoute de mon ressenti, j'ai su que j'étais au bon endroit : je suis restée.
La nudité dans le massage n'a pas été facile au départ. Mais ce qui a été le plus challengeant pour moi n'a pas été d'être nue...mais bien l'intimité que cela crée, la vulnérabilité de soi, de l'autre, ce point de rencontre, la co-création d'un instant connecté.es à nos fragilités.
Pour moi, le massage naturiste est bien plus qu'un massage. Au travers de mes 6 années de pratique, j'ai pu y guérir des espaces blessés en moi. Celui du lien, celui de l'autorisation à "Être", du lâcher-prise et tant d'autres. C'est ce que je souhaite vous partager aujourd'hui au travers de mes massages.
Je pense que la nudité est un atout majeur de ces explorations. Elle permet d'accéder à l'espace de l'intime qui, quand il est ouvert dans un espace sécurisé, avec des personnes conscientes, peut accompagner bien des choses !
POURQUOI MASSES-TU ? EN QUOI CELA TE NOURRIT ? QUE TU SOUHAITES-TU PARTAGER AU TRAVERS DE TES MASSAGES ?
J'ai découvert le massage par hasard et le toucher s'est avéré être la clé de voûte de mon édifice. Ce qui avait toujours manqué pour que tout ne s'écroule plus.
Aujourd'hui je masse pour parler, je masse pour écouter, ressentir, donner, recevoir, accompagner, transporter, partager, connecter, voyager avec l'autre...la liste est infinie....
Pour moi le "toucher" dans son sens social, humain, est presque inexistant - renié ? - dans nos sociétés occidentales. Cela pourrait prendre source dans l'éducation familiale qui reproduit, jusqu'à ce qu'on y apporte de la conscience, des schémas où il n'existe pas ; mais aussi dans les normes sociales participant à notre construction qui, trop souvent, associent le corps à la honte.
Au travers de mes massages, je voudrais donc, en toute humilité, partager la richesse de ce sens oublié. Et toutes les émotions qu'il peut véhiculer !
QUEL DÉSIR T'A POUSSÉ À OUVRIR HÉDONÉ ? QUELLES VALEURS SOUHAITES-TU INSUFFLER DANS CE PROJET ?
Hédoné c'est l'aboutissement d'un long parcours personnel qui prend forme dans le collectif.
J'ai le désir de partager le cheminement dense et profond qui m'a mené vers une relation apaisée à mon corps, à ma sensualité, à ma sensorialité. Je voudrais me faire votre guide, vous tendre la main pour parcourir aussi ce chemin, un bout du moins, ou partager nos visions d'explorateurices, s'enrichir mutuellement de la rencontre.
Je souhaite prendre soin du lien humain qui, à l'ère du numérique, parfois s'étiole ou s'appauvrit. Prendre le temps de vous regarder : vous voir, vous honorer tel.le que vous êtes : précieux, précieuse. Prendre le temps de vous écouter : entendre ce qui est dit avec les mots tout comme ce qui s'exprime dans le silence.
Je crois que notre monde va trop vite. Manque de beaucoup de choses. Et je veux bien me jeter, goutte d'eau dans l'océan, pour vous proposer un espace sécurisé, ressourçant, où arrêter le temps et se laisser toucher.
QUELLE EST TA VISION DE L'AMOUR ?
Je suis une grande amoureuse de l'Amour, sous toutes ses formes.
J'ai appris avec le temps à affiner ma sensibilité et distinguer le sentiment d'Amour, de la relation d'Amour.
Le sentiment d'Amour est une sensation très forte que je ressens dans mon corps, qui est presque trop grande pour mon corps. Qui le dépasse, qui me dépasse. Je me sens remplie d'une lumière douce et chaude qui fourmille, irradie le monde depuis mon plexus solaire, comme un grande légèreté qui soulève mon coeur, ma poitrine vers le ciel. Je me délecte, quand elle émerge, de cette sensation qui me donne une force extraordinaire. S'il devait avoir une forme, cet Amour serait, pour moi, "passif". Il n'y a rien à faire d'autre que recevoir, accueillir, se laisser traverser...
De l'autre côté il y a la relation d'Amour. Et celle-ci je trouve qu'on en parle trop peu. Les contes d'antan, les films de nos jours illustrent simplement le sentiment qui naît. Puis concluent "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" Pourtant c'est là que la véritable histoire commence. L'Amour "actif", c'est un choix, renouvelé jour après jour. On quitte le fantasme pour aller embrasser la réalité de l'autre, dans ses lumières, dans ses ombres aussi. On ose se dévoiler avec plus ou moins de facilités. L'Amour devient alors une relation : une connexion authentique, fragile et précieuse à soi et à l'autre.
Elle peut se vivre à plusieurs. Dans ce cas, dans un environnement mouvant, elle implique des individus eux-mêmes en constante évolution ayant la volonté et le désir de s'engager dans leur relation sans s'oublier en tant qu'individu propre.
Mais elle se vit aussi, de manière primordiale, de soi à soi. Et dans ce cas, même si de nos jours on en entend beaucoup parler, qui sait vraiment ce que cela veut dire ? S'Aimer n'est pas une théorie. S'Aimer n'est pas un concept. S'Aimer est une pratique intime qui s'apprivoise, se traverse et se consolide.
L'une et l'autre de ces relations d'Amour sont précieuses.
Pour moi, la sensualité, le toucher, la présence, sont autant de manière d'en prendre soin.
QU'EST-CE QUE TU VOUDRAIS VOIR FLEURIR DANS LE MONDE ?
Je suis préoccupée, en toute honnêteté, par l'état du monde aujourd'hui.
Je crois, peut-être naïvement, que notre déconnexion à notre propre nature nous empêche de nous connecter à la Nature. Et vice-versa. Que l'état de la Terre est en quelque sorte lié à la façon dont nous nous traitons nous-même.
J'ai espoir que si on prenait toustes individuellement le temps de ressentir, de se laisser toucher par la vie, par la Beauté de ce qui nous entoure, si on arrêtait de se fuir dans la distraction et la consommation, une guérison collective serait possible.
Alors j'aimerais beaucoup voir fleurir dans le monde, des personnes qui apprennent à prendre soin d'elles-mêmes, réhabiter leur corps, cultiver leur présence, s'ouvrir à ressentir, des personnes qui apprennent à (s')Aimer...au travers d'elles-mêmes... <3
Au plaisir de vous rencontrer et de vous accompagner sur le chemin qui est le vôtre.